Race créée par le capitaine de cavalerie Max Von Stephanitz, en croisant des chiens de berger du centre et du sud de l’Allemagne. Son objectif était de créer un chien d’utilité, aux qualités physiques et intellectuelles nécessaires à la garde des troupeaux. Peu à peu, les troupeaux se faisant plus rares, le berger allemand s’est fait une place dans la police et dans l’armée, notamment pendant les guerres. Ses facultés ont fait de lui un vrai chien de missions.
Plutôt de taille moyenne. Musclé, robuste, athlétique, il a une morphologie solide.
Le Berger allemand est un chien bâti pour l’effort physique. Il est très sportif et dispose d’un flair extraordinaire, deux qualités qui en font le chien de travail par excellence. Polyvalent, il peut endosser le rôle de chien de garde, de défense, de guide pour aveugles ou de pisteur. Il excelle à dénicher drogue ou rescapés de catastrophes naturelles et ses exploits lui ont fait décrocher plus d’une médaille. Son intelligence, son instinct et son endurance en font un allié sûr et efficace.
Le Berger allemand s’adapte aussi à la vie de famille. Il se montre protecteur, dévoué et affectueux, c’est sans doute pourquoi il figure en tête du chien préféré des Français. Très attaché à son maître, il est patient et joueur avec les enfants. Vif et impressionnant parfois, il est aussi un grand sensible qui aime être félicité et sait savourer nos témoignages de reconnaissance. Courageux, obéissant, c’est un chien facile au quotidien.
Particulièrement intelligent et docile, il répond très bien au dressage, dans le travail ou à la maison. Sa nature méfiante envers les inconnus doit pousser très tôt à le sociabiliser et le familiariser avec les espaces publics, afin que son instinct d’ancien chien de berger reste discret.
Très sportif, très joueur, le berger allemand a besoin de se dépenser tous les jours. S’il est plutôt fait pour vivre en extérieur, il s’adapte aux intérieurs mais à la seule condition qu’il puisse être actif régulièrement. Trotteur invétéré, son potentiel énergétique a besoin d’être assouvi. Il demande également qu’on lui consacre du temps, de l’attention, il n’est pas très friand de la solitude. Pour éviter l’anxiété de séparation ou des aboiements intempestifs, il est important qu’il ne se sente pas délaissé.
Il est génétiquement sujet à la dysplasie de la hanche ou du coude, l'hypothyroïdie et la maladie de von Willebrand. Il est conseillé de jeter un coup d’œil sur les examens médicaux des parents avant d’acquérir un chiot. Les systèmes osseux et cardiaque peuvent aussi renfermer des prédispositions malencontreuses. Les maladies de peaux sont également à mentionner.
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