Originaire du Pays-de-Galles, le Corgi (« chien nain » en gallois), était utilisé pour la conduite et la garde des troupeaux de vaches, d’oies et de poneys, et se posait en fier gardien des fermes galloises. Il aurait des origines Spitz. Sa domesticité s’est répandue, notamment grâce à la reine Elisabeth II qui avait un faible pour lui. Particulièrement admirative de cette race, elle en a possédé une trentaine.
De petite taille, bas sur pattes mais robuste, avec des airs de renard.
Son goût pour le travail fait de lui un chien pourvu d’une grande hardiesse et très obéissant. La peur, il ne sait pas trop ce que c’est, ce qui lui vaut parfois son pesant de bêtises.
Affectueux et indépendant, vif, intelligent, il sait se montrer sociable et amical. C’est un animal ni craintif ni agressif, attentif et doux, un très bon compagnon. Il peut se méfier des étrangers.
Une éducation ferme, qui pose des limites, est nécessaire pour ce petit chien qui laisserait bien son côté dominant s’installer au sein du foyer. Mais l’éducation doit toujours être cohérente, douce et bienveillante, sinon il pourrait se montrer têtu voire agressif. Il peut devenir fugueur à ses heures si son envie de bougeotte n’a pas été assouvi, d’où l’utilité d’une socialisation précoce et complète et d’une stimulation régulière.
Il s’adapte : du moment qu’il a l’occasion de se défouler suffisamment pour évacuer sa vivacité, il ne verra pas d’inconvénient à vivre en appartement ou dans une maison, à la ville ou à la campagne. Un jardin clos serait l’idéal. Les sports canins ne sont pas conseillés du fait de son dos fragile, tout comme monter les escaliers, mais de belles balades et une bonne séance de jeu quotidienne et il sera ravi. La solitude n’est pas sa tasse de thé, à éviter si on ne veut pas se retrouver avec des troubles du comportement comme les destructions, les aboiements intempestifs ou l’automutilation.
Du fait de son dos allongé et fragile, on remarque une prédisposition aux problèmes osseux et aux hernies discales. L’atrophie rétinienne, l’épilepsie, la dysplasie de la hanche et la maladie de Von Willebrand (trouble de la coagulation du sang) sont aussi des cas à prendre en compte.
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