Descendant d’un croisement entre le Bulldog anglais et le White English Terrier (un chien de chasse de type lévrier), il a été créé à l’origine pour combattre contre d’autres animaux. Face à lui, des taureaux, des loups, des ours, des équidés… Il était connu pour tenir le haut de l’arène, on le surnommait le « gladiateur de la race canine ». Lorsque les combats entre animaux furent interdits, la race déclina jusqu’à reprendre du poil de la bête après la seconde moitié du 20ème siècle.
Bâti comme un athlète, il est musclé et puissant.
Vif, courageux, il a conservé ce caractère déterminé hérité de ses ancêtres terriers. Vouant un accueil chaleureux aux humains, il fait par contre un piètre gardien.
Si son ancienne réputation le présentait comme un gladiateur hors pair, des années de sélection rigoureuse lui ont depuis fait perdre toute agressivité, il est devenu un compagnon de vie très affectueux, en particulier avec les membres du foyer. Il convient aux familles avec ou sans enfants ou à une personne vivant seule. Il vit pour son maître, à qui il est fidèle, mais cherche volontiers l’amitié des personnes qu’il approche, il n’est d’ailleurs par réfractaire à la présence d’étrangers ni à celle d’autres animaux. Il peut en revanche, un peu moins s’entendre avec un mâle de la même race ou un congénère. D’un comportement habituellement sans surprise, il peut passer en mode « trouble du comportement » s’il se sent trop seul ou délaissé.
La socialisation doit débuter très tôt. Têtu, avec une bonne dose de caractère, il faut remonter ses manches et y aller pas à pas, ne rien lâcher et persévérer. Une éduction positive permettra d’atteindre l’obéissance recherchée. Toutefois, un maître expérimenté est conseillé avant d’acquérir la race. L’habituer le plus tôt possible à vos absences et à la solitude est le meilleur moyen pour éviter des troubles du comportement ingérables.
Sportif, il lui faut de quoi se stimuler, des jeux, des sorties (plusieurs par jour, longues et courtes), mais il peut s’adapter à un appartement ou une vie citadine. Ce qui compte pour lui, c’est une présence humaine et affective qui le rassure : il n’est pas porté sur la solitude. Taraudé par l’ennui, isolé dans un grand jardin pendant des heures, un mal-être peut s’installer. La prochaine étape, c’est un comportement destructeur : votre mobilier pourrait ne pas s’en remettre.
Surpoids et obésité sont à craindre pour ce véritable glouton qu’il faut rationner. La surdité et les maladies cardiaques figurent également parmi ses problèmes de santé. Chez les chiens à la robe blanche, surveillez les problèmes de peau.
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