BOULEDOGUE FRANÇAIS

Origine :

Issu d’un croisement entre le Bulldog anglais importé en France et les ratiers des quartiers populaires de Paris, le Bouledogue français fit son apparition à la fin du 19ème siècle, du côté des Abattoirs de la Villette. Son physique particulier séduisit très vite les célébrités de la haute société parisienne et des cours d’Europe. Colette, Yves-Saint-Laurent, Edouard VII en Angleterre ou encore Joséphine Baker s’entichèrent de ce petit chien distrayant. Après un désintérêt au moment de la Seconde guerre mondiale, il est redevenu très à la mode depuis les années 2000.

Caractéristiques physiques :

Trapu et de petite taille, il a l’allure d’un mini molosse.

Poids :

8 kg à 14 kg pour le mâle, 7 à 12 pour le femelle.

Taille :

30 cm à 35 cm pour le mâle, 29 cm à 34 cm pour le femelle.

Corps :

Ramassé, un dos large et musclé, la croupe oblique, le poitrail bien ouvert, une ossature solide.

Poil :

Ras, serré, doux.

Robe :

Bringé, toutes les nuances de fauve, fauve et blanc, bringé à panachure blanche.

Tête :

Carrée, aplatie, large et forte, avec des plis et un nez court.

Oreilles :

Attachées haut, droites, larges à la base, arrondies au sommet.

Yeux :

Assez grands, de forme ronde, foncés.

Queue :

Courte, épaisse à la base et attachée bas.

Aptitudes :

Il était utilisé pour la chasse aux rongeurs mais aussi comme chien de compagnie auprès des bouchers et commerçants des faubourgs de la Villette et des Halles de Paris.

Caractère :

Son physique ne joue pas en sa faveur : derrière son air de petit molosse, le Bouledogue français est pourtant doux et affectueux. Très agréable à vivre, son caractère est adapté aux petits et grands : gai et joueur, il peut aussi rester paisible. Il convient aussi bien aux enfants qu’aux personnes âgées et se montre sociable avec les humains, un peu moins avec ses congénères mâles.

Éducation :

Son éducation doit s’effectuer au plus tôt, avec une bonne socialisation et l’apprentissage de la solitude car c’est un grand sensible : il peut difficilement rester isolé. Comme tout un chacun, il n’a pas que des qualités : si l’on ne veut pas qu’il devienne têtu, jaloux, possessif et capricieux, on doit lui fournir une éducation cohérente, claire et constante, mais jamais brutale. Une fois son éducation réussie, il sera un excellent compagnon. À noter qu’il n’aboie pas souvent, seulement s’il s’agit de protéger sa famille ou son territoire. Un bon point pour lui.

Mode de vie :

Peu endurant, doté d’un souffle médiocre, il n’a pas volé son titre de chien d’appartement. Ayant besoin de peu d’exercices (marcher lui suffit), il est fait pour la vie d’intérieur et se plaira chez les personnes âgées à qui il témoignera tendresse et affection. Des petites sorties quotidiennes suffiront à son équilibre, et quelques moments de jeu s’ils ne s’éternisent pas, car il n’appréciera aucun effort prolongé. Proche de ses maîtres, il peut souffrir d’une séparation. Il s’adaptera à toutes les situations du moment qu’il est entouré de sa famille d’adoption. Prenez garde aux plans d’eau, la grande majorité des spécimens ne savent pas nager !

Santé :

Race brachycéphale, le Bouledogue français arbore un museau aplati qui peut être à l’origine de gros problèmes respiratoires, notamment lors de fortes températures. Un défaut de sélection des reproducteurs, alors que l’engouement pour la race reprenait de l’ampleur dans les années 1980, a favorisé un rétrécissement des narines et un allongement du voile du palais. Vous aurez sûrement l’occasion de l’entendre ronfler. Sensible aux hernies discales, il est par ailleurs conseillé de lui éviter tout surpoids.